La nouvelle direction du CHU d'Oran a décidé, à partir de ce samedi, de fermer la clinique Nouar Fadéla (ex-clinique Sainte-Anne) et de transférer tout le personnel et les malades à la clinique des Amandiers, où les conditions d'exercice sont meilleures. C'est ce qui a été annoncé par le directeur de l'hôpital installé récemment. Le Centre technique de construction (CTC) a classé cette bâtisse comme étant une structure dangereuse en raison de l'affaissement du sol qui s'est produit dernièrement. Suite à ce constat, le directeur du CHUO, en consultation avec le directeur de la santé et de la population et le premier responsable de la structure en question, a décidé de la fermeture de cette structure de santé. En plus de la vétusté des lieux, celle-ci ne répond plus aux besoins des patientes. Des femmes accouchent sans aucune intimité au milieu des déchets hospitaliers et autres, tandis que d'autres attendent dans des couloirs sans toit la délivrance. Ce n'est pas le décor d'un film mais bien la réalité vécue par des parturientes à la clinique Sainte-Anne. Cette structure est aussi un établissement de formation, bien que les conditions d'exercice soient inexistantes. Dans ce sens, le directeur de l'hôpital dira : « Après une visite sur le site et un constat établi sur la situation dégradante de la structure, et eu égard au manque de respect aux malades, nous avons eu recours à cette décision. » Interrogé sur le sort de cette clinique, le directeur répondra que, pour le moment, rien n'a été décidé. Sera-t-elle démolie ou changera-t-elle de vocation ? La question reste posée.