Les partis Talaie El Hourryet, MSP, Adala, UFDS, PLJ se sont réunis, hier à Alger, avec plusieurs autres acteurs politique pour se concerter autour de la situation prévalant dans le pays. Les participants ont rendu public, à l'issue de cette réunion, un communiqué portant une feuille de route pour la gestion de la période de transition, après la fin du 4e mandat du président Bouteflika, prévu le 28 avril prochain. Se référant à l'article 07 de la constitution -qui stipule « Le peuple est la source de tout pouvoir. La souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple »- ils ont préconisé le passage par une « courte période de transition au cours de laquelle il sera procédé au transfert des prérogatives du président sortant (Abdelaziz Bouteflika) vers une instance présidentielle ». Le communiqué précise que « L'instance présidentielle sera formée de personnalités nationales, connues pour leurs crédibilité, intégrité et leur compétence, qui doivent s'engager à ne pas se porter candidats lors des prochaines élections ». Ce présidium, explique-t-on, encore, se chargera de la désignation d'un gouvernement de compétences nationales et la formation d'une instance d'organisation des élections et la révision de la loi électorale. La durée de mise en œuvre de la feuille de route ne doit pas dépasser 6 mois, soulignent les participants à cette réunion de concertation de l'opposition dont Abdellah Djaballah (Adala), Ali Benflis (Talaie Elhourryet), Abderrazak Makri (MSP), Noureddine Bahbouh (UFDS), Mohamed Said (PLJ) et l'ancien ministre Abdelaziz Rahabi. Ils ont invité « l'institution militaire à répondre aux revendications du peuple et à aider à les réaliser dans le respect de la légitimité populaire ». Il est à signaler qu'une large frange des manifestants, qui occupaient la rue chaque vendredi depuis plus de 5 semaines, reste très prudente envers tout ce qui émane des partis politiques.