Une demande d'enquête a été déposée auprès de la Direction Générale du CHUO pour négligence médicale et non-assistance à une personne en danger par une patience admise jeudi dernier en urgence au service de cardiologie. Dans une correspondance adressée à la rédaction locale, la patience, qui a été admise au service de cardiologie (Pavillon 13) pour un malaise cardiaque, avait, déclare-t-elle, durant la nuit du 10 au 11 avril, assisté à un problème survenu à un malade qui se plaignait de douleurs insupportables. Celui-ci, selon la plaignante, devait décéder après un coma de courte durée. La patiente affirme dans sa correspondance que « le personnel médical de garde cette nuit était absent ». Après plusieurs démarches en compagnie de gardes-malades présents, elle a essayé d'attirer l'attention en frappant à toutes les portes de ce service pour une prise en charge urgente. Elle dit avoir eu affaire « à une infirmière de grade qui, une fois tirée de son sommeil, la traita de tous les… maux en la menaçant de lui arracher les cheveux si elle osait revenir encore pour la réveiller ». Elle fut également étonnée du comportement de la résidente qui, toujours selon elle, la menaça à son tour en faisant appel aux agents de sécurité pour la terroriser. La direction générale du CHUO a été contactée pour donner son point de vue sur cette affaire. Celle-ci, par le biais de rapports établis par le chef de service de cardiologie et du médecin, résidente, qui était de garde cette nuit, estime qu'« il s'agissait d'un incident majeur provoqué par une patiente stressée ». Rejetant les déclarations de la patiente, le chef de service et la médecin résidente ont affirmé qu' « il n'a été enregistré aucun décès dans leur service durant la nuit du 10 au 11 avril dernier ».