Bien que promis «pour bientôt», lors de la réouverture de la station Naftal de Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, le poste de distribution de GPL (gaz de pétrole liquéfié) tarde à voir le jour. La station, après une fermeture qui aura duré une année, avait rouvert ses portes au mois de septembre dernier, avec des aménagements qui la mettent au niveau des autres structures du même rang. Or, si elle assure la distribution des autres carburants et le gaz butane, Naftal n'approvisionne pas ses clients en GPL. De nombreux automobilistes de Aïn El Hammam et d'Iferhounène, qui se sont hâtés d'installer le kit Sirghaz qui leur permettra de rouler à moindre frais, se retrouvent contraints de se déplacer sur des dizaines de kilomètres pour faire le plein. La station située près de chez-eux ne leur est d'aucune utilité. Selon nos sources, le problème de l'installation de la cuve et des volucompteurs serait dépendant du déplacement vers les champs limitrophes de la ligne de moyenne tension qui survole les lieux. Ce à quoi s'opposent catégoriquement les propriétaires de ces terrains. «Les tentatives de conciliation et de dédommagement n'aurait pas abouti», selon nos sources. D'autres pompes à essence privées existent dans la région et disposent de tous les carburants, mais pas de GPL. Pourtant, elles possèdent de l'espace devant recevoir l'installation de l'ensemble nécessaire à la vente du produit en question. En attendant, les particuliers, et surtout les chauffeurs de taxi, se disent pénalisés par cette carence. «Pour faire le plein, je quitte la station de taxi pendant au moins deux heures», clame l'un d'eux.