Khaled Lemmouchia aura été, aux côtés de Rabie Meftah, le meilleur joueur sur le terrain. Dans cet entretien accordé à El Watan, le joueur sétifien salue la qualification algérienne et reconnaît, pour la première fois, son erreur après son mauvais comportement en Angola. Vous avez été impressionnant sur le terrain contre la Libye. L'équipe a beaucoup bénéficié de votre expérience. Un commentaire ... Je suis content d'avoir aidé mon pays à se qualifier pour la première fois au championnat d'Afrique des Nations (CHAN 2011) au Soudan l'année prochaine. J'ai donc bien fait d'avoir accepté cette convocation en équipe nationale A'. C'était une nouvelle expérience. J'ai donné le meilleur de moi-même, le résultat aura été positif à tout point de vue. Cela fait toujours plaisir de se sentir utile à son pays. J'ai toujours donné le maximum pour honorer le drapeau national et je le ferai autant que possible. Comment jugez-vous cette qualification ô combien laborieuse ? C'est une belle qualification acquise après une lutte acharnée avec l'adversaire. Marquer le but de la qualification à la toute dernière minute du match est le scénario idéal. Je pense que nous n'avons pas volé notre billet pour le tournoi au Soudan. Cette performance devra revaloriser le joueur local qui a un potentiel intéressant. J'ai senti chez les joueurs cette forte envie de se transcender ; nous sommes fiers. Visiblement, vous êtes un porte-bonheur pour l'Algérie ? Effectivement, j'ai réussi plusieurs exploits avec l'équipe nationale première, et maintenant avec la sélection des joueurs locaux. J'en suis à ma troisième qualification après celle de la CAN et de la Coupe du monde. Une véritable source de satisfaction pour moi. Ce match retour en Libye aura été une occasion pour prendre contact avec l'entraîneur Saâdane, présent ici à Tripoli. Est-ce la fin de la crise ? Mes rapports avec le sélectionneur national Rabah Saâdane étaient toujours bons, basés sur le respect mutuel et la confiance. Nous nous sommes serré la main et nous aurons suffisamment de temps pour discuter. Pour moi, la page de l'Angola est définitivement tournée. Je reconnais mon erreur, il faudra maintenant penser à l'avenir.