La commémoration de la journée du savoir, dans les prisons de Tlemcen, a mis en exergue, aussi, la tension au sein de la population carcérale en raison de l'exiguïté des lieux et du surnombre des pensionnaires. Á titre d'exemple, la maison de rééducation du chef-lieu de wilaya, une vieille bâtisse de l'ère coloniale, abrite 500 prisonniers des deux sexes. Et même si les détenus, dont les peines sont variables, sont pris convenablement en charge au vu des programmes d'activités culturelles, de formation et d'apprentissage, il n'en demeure pas moins que leur situation est contraignante vu leur nombre. Cependant, selon les autorités locales, « la situation des détenus s'améliorera sensiblement avec la réalisation de maisons de rééducation à Maghnia, Ghazaouet, Aïn Fezza et Sebdou ». Un proche de détenu affirme : « En attendant l'achèvement des travaux de ces projets, dont on dit beaucoup de bien, le garde des sceaux devrait mettre en exécution sa décision, annoncée en grande pompe, de permettre aux détenus de téléphoner à leurs familles ».