Au niveau de la cité des 1024 Logements, des nids-de-poule et des bourbiers par temps pluvieux causent tant de désagréments aux automobilistes et aux piétons. Après les dernières pluies, circuler à pied ou en voiture à travers les semblants de rues et de ruelles, qui émaillent la cité des 1024 Logements à Ouled Yaïch, n'est pas du tout chose aisée. Les trottoirs ont presque disparu dans ce méga quartier qui avoisine, par ses parties sud et est, les premiers contrebas de la montagne de Chréa. La principale rue qui longe cette cité de plus de 8000 habitants, de sa partie basse jusqu'à la cité des Touares plus en amont, est en état de dégradation avancé provoqué par le ruissellement intense des eaux de pluie. Elle est ensevelie par d'épaisses couches de boue qui l'on presque supplantée. Des affaissements, des nids-de-poule et des bourbiers par temps pluvieux obligent automobilistes et piétons à contourner les rues les plus endommagées pour regagner leur domicile. Quand il ne pleut pas, déplore un habitant de ce quartier, « ce sont les poussières étouffantes qui remplacent les paysages de boues collantes, alors que les odeurs des eaux usées, à cause de la détérioration avancée des conduites d'assainissement, prennent souvent le dessus sur la brise venant du côté du massif de Chréa ». Au demeurant, les endroits destinés au dépôt des ordures ménagères sont envahis par des chats et des chiens qui viennent s'y nourrir. Enfin, l'infrastructure souterraine d'évacuation des eaux usées et des eaux de pluies court le risque imminent d'obstruction totale, si des mesures immédiates de protection des regards, grilles, rigoles, caniveaux et autres ne sont pas prises au plus vite.