Le chef d'état-major de l'armée Ahmed Gaïd Salah a accusé, aujourd'hui mardi, l'ancien directeur du DRS, le général à la retraite Mohamed Mediène dit Toufik, d' « entraver les solutions de sortie de crise ». Gaïd Salah, qui s'exprimait depuis Ouargla, a abordé d'autres sujets liés aux affaires de corruption ainsi qu' à l'emblème national. « J'ai déjà évoqué, lors de mon intervention du 30 mars 2019, les réunions suspectes qui se tiennent dans l'ombre pour conspirer autour des revendications du peuple et afin d'entraver les solutions de l'ANP et les propositions de sortie de crise. Toutefois, ces parties, à leur tête l'ex-Chef du Département du Renseignement et de la Sécurité, ont tenté, en vain, de nier leur présence dans ces réunions, et d'induire en erreur l'opinion publique, et ce, en dépit de l'existence de preuves irréfutables sur ces faits abjects. Nous avons affirmé, ce jour là, que nous allions dévoiler la vérité, et les voici continuer à s'agiter contre la volonté du peuple et œuvrer à attiser la situation, en approchant des parties suspectes, et inciter à entraver les solutions de sortie de crise », a déclaré Gaid Salah depuis Ouargla. Le chef d'état-major de l'armée ne s'est pas contenter d'accuser l'ancien directeur du DRS. Il l'a menacé ouvertement en déclarant : « je lance à cette personne (Toufik ndlr) un dernier avertissement, et dans le cas où il persiste dans ses agissements, des mesures légales fermes seront prises à son encontre». Gaid Salah, également vice-ministre de la Défense a réitéré l'attachement du haut commandement de l'armée à une solution basée sur les dispositions prévues par la Constitution. « Nous respectons parfaitement les dispositions de la Constitution pour la conduite de la transition, et je voudrais réitérer que toutes les perspectives possibles restent ouvertes afin de surpasser les difficultés et trouver une solution à la crise dans les meilleurs délais (…) ».