Lors d'une récente intervention à la radio, le premier responsable du secteur a reconnu que la situation n'est guère reluisante en matière de structures d'accueil. D'après lui, les huit hôtels réunis n'offrent que 448 lits, ce qui est en dessous des besoins exprimés. Il est vrai que, depuis le séisme de 1980, le secteur n'a pas connu une vraie relance à même de lui redonner la place qui lui revient dans le paysage économique local. Seuls trois hôtels ont pu être construits ces deux dernières décennies, au chef-lieu de wilaya, dont l'un est d'ailleurs fermé depuis plusieurs années. Le constat est plus amer pour le littoral qui s'étend pourtant sur 120 km, allant de Béni Haoua, à l'Est, à la frontière avec Mostaganem. Partout, il n'y a ni restaurants ni hôtels dignes de ce nom et les quelques projets lancés à Ténès et à Béni Haoua accusent des retards considérables. Plus grave encore, l'ancien hôtel de Cartenna, qui domine la ville de Ténès, commence à tomber en ruines, faute d'exploitation, le preneur n'ayant pas encore entamé les travaux de réhabilitation nécessaires. Qu'attendent donc l'APC ou l'administration pour faire appliquer la réglementation dans ce sens ? Pour ce qui est du chef-lieu de wilaya, le directeur du Tourisme a annoncé que deux projets importants seront réceptionnés dans un avenir proche. Il s'agit de l'extension de l'hôtel « El Warchniss » et celui du promoteur Boufradji, au centre et à l'entrée de la ville. A ses dires, ces structures vont remédier au manque constaté dans le domaine, en attendant la réalisation d'un autre hôtel à proximité de la gare ferroviaire.