Journaliste spécialisé dans le monde de l'automobile, directeur de publication de la revue et site internet Dzautos, Nabil Meguiref revient dans cet entretien sur les préparatifs de l'organisation du premier rallye des médias avec le concours de la Fédération des sports mécaniques. Il explique ce qu'est un rallye de régularité et trace les objectifs à organiser ce genre de manifestation. Vous organisez le 1er rallye des médias, comment l'idée vous est-elle venue ? En fait, tout est une question d'idées. En réalité, cette idée tournait dans ma tête depuis un moment déjà. Je l'ai soumise à enrichissement auprès des mes amis et collègues et dès qu'on a senti que la chose avait mûri, nous avons décidé de passer à l'acte. Qu'est-ce qu'un rallye de régularité ? C'est une bonne question, car beaucoup confondent rallye de régularité avec rallye raid. Dans un rallye de régularité, la vitesse moyenne ne dépasse pas les 60 km/h, le principe est de se rapprocher du temps modèle réalisé par le véhicule témoin. La course est autour du chrono et non de la vitesse. Vous avez choisi l'Est algérien pour rallier la Tunisie, pensez-vous que cela participera à la promotion du tourisme en Algérie ? La route de l'Est algérien est l'une des plus belles du pays. Je suis sûr que les journalistes, qui n'ont pas eu l'occasion de la pratiquer, seront émerveillés par la beauté du paysage de notre pays. A cela s'ajoute le fait que la route de l'est est devenue l'une des plus agréables à la faveur de l'ouverture d'une bonne partie de l'autoroute Est-Ouest et la réfection de la RN5. Ce sont des véhicules de sport dédiés aux compétitions de rallye... Un rallye de régularité se pratique avec des véhicules de tourisme ordinaires à condition qu'ils soient en bon état, mais rien n'empêche un équipage de se présenter avec un véhicule de sport. Les médias et les concessionnaires ont-ils adhéré à ce projet ? La vingtaine de médias engagés et la majorité des marques approchées ont adhéré à l'idée de ce rallye, car c'est un événement médiatique de premier ordre. Il s'agit d'un jumelage entre les concessionnaires et la famille médiatique dans une approche gagnant-gagnant sur le plan de l'image et de l'impact. Le tout dans un contexte détendu, où il est notamment question de nouer des relations qui sortent un peu du cadre professionnel classique, et les concessionnaires concernés sont libres de ne pas être solidaires d'une activité dédiée aux médias. Vous organisez ce rallye en collaboration avec la Fédération algérienne des sports mécaniques. Est-ce qu'on peut dire que c'est un vrai rallye de régularité et pensez-vous que les équipages peuvent relever ce défi ? Oui, c'est une vraie compétition de sport mécanique. Les journalistes disposeront d'une vraie licence avec laquelle ils pourront plus tard participer à toutes les compétitions en rapport, que ce soit en Algérie ou à l'étranger. Pour le reste, je pense que les règles d'un rallye de régularité sont très simples à comprendre. Une rencontre est prévue avec les responsables de la FASM, où des explications vont être fournies. Ça sera une découverte pour les journalistes, et connaissant leur esprit de compétition, je suis certain que le rallye sera plein de suspense.