La grève des communaux a permis aux employés embauchés dans le cadre du Filet social de s'organiser pour revendiquer une amélioration de leur situation socioprofessionnelle. Le mouvement de grève initié, avant-hier, à l'échelle nationale, par les agents communaux n'a pas été sans incidence à Sidi Bel Abbès. Même si elle a été très peu suivie au niveau de la plupart des localités, la grève des communaux a, cependant, permis aux employés embauchés dans le cadre du Filet social de s'organiser pour revendiquer une amélioration de leur situation socioprofessionnelle. Des agents qui, faut-il le rappeler, touchent un salaire de 3000DA, alors qu'ils bouclent leurs huit heures de travail. « La situation de précarité sociale dans laquelle nous nous trouvons est devenue intenable », s'alarme un groupe d'agents du filet social. Ils comptent, disent-ils, recueillir quelque 700 signatures pour la pétition qu'ils envisagent de remettre aux responsables locaux afin de les sensibiliser sur le cas de centaines d'employés communaux. Qu'ils soient éboueurs, préposés au guichet, employés dans les bureaux, gardiens de nuit, les agents du filet social « vivent dans des conditions lamentables », appuient des élus de l'APC. Cette situation, font-ils remarquer, influe négativement sur les différents services publics, engendrant des pratiques condamnables dans certains établissements.