Quartier d'El Alia : La place des 400 logements dans un état déplorable Alors que de nombreux quartiers de la ville de Biskra ont été assainis, plantés d'arbres et équipés en mobiliers urbain et sportif après que leurs habitants se sont fédérés en associations et comités de quartiers afin de rendre à l'espace public ses lettres de noblesse en travaillant de concert avec les autorités communales, ceux de la cité des 400 logements du quartier d'El Alia peinent à trouver les mécanismes qui leurs permettraient de prendre en charge ne serait-ce que le ramassage des ordures et les fuites d'eau, suintant des murs de certains immeubles. Aménagée avec des allées de carrelage désormais arraché, d'immenses bac à sable où les enfants peuvent, en principe, s'ébattre en jeux de toutes sortes, et où les adultes ont la possibilité de jouer à la pétanque ou se reposer près des fausses colonnes romaines, coulées en béton armée, la place de leur cité, faisant face à l'école primaire Mahmoud Benmiloud, se dégrade irrémédiablement. C'est devenu un dépotoir insalubre, indigne d'être un espace public. Le calvaire des prestataires du régime des retraités français Dimanche matin, des dizaines de prestataires du régime des retraites français ont fait inutilement le pied de grue devant les portes de la BADR, où ils viennent pour percevoir leurs pensions de retraite en euros. La plupart habitant des localités lointaines, ces personnes, qui ont passé leur vie à trimer en France et qui aspirent à un repos bien mérité, sont offusquées cycliquement, par les conditions contraignantes dans lesquelles elles sont placées, quand elles désirent retirer leur argent. Cette fois, ils ont attendu, debout, entassées devant les portes de l'institution financière, jusqu'à ce qu'on leur signifie de revenir le lendemain. Les déboires d'un auteur Déplorant qu'aucun organisme public ou association civile n'ait pensé à organiser à Biskra la moindre des petites manifestations pour marquer ces journées internationales importantes pour la vulgarisation des droits d'auteurs, Choukri Cherefeddine, déplore l'exploitation éhontée dont sont coupables la majorité des maisons d'édition algériennes à l'endroit des auteurs. Sociologue de formation, actuellement chargé d'étude au CRNSTRA de Biskra, cet auteur de pas moins de cinq œuvres, dont des romans comme « Le dernier voyage », un recueil de nouvelles dans lequel « s'exprime avec le désir de tordre le cou à la rhétorique arabe en défrichant de nouvelles techniques narratives », dira-t-il, des essais comme « Les marges universelles » et une traduction en arabe de « L'élève et la leçon », de Malek Haddad, il n'a perçu que 70 000 DA pour l'ensemble de son œuvre. Il n'a plus de contact avec « son » éditeur. Pourtant la loi est claire. Combien d'éditeurs algériens se soumettent à leurs obligations et respectent les droits de auteurs ? Aucun, selon Choukri Cheref-eddine, rempli d'acrimonie envers les éditeurs, et l'ONDA qui ne jouerait pas son rôle pleinement. Combien d'auteurs sont effrontément spoliés de leurs droits dans le silence total ? Des milliers, répond-il encore.