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Louisa Hanoune placée sous mandat de dépôt pour des raisons inconnues : Grave dérive !
Publié dans El Watan le 11 - 05 - 2019

Un précédent grave ! La mise en branle de la justice sous prétexte de lutter, dans la précipitation, contre la corruption, prend l'allure d'une véritable chasse aux sorcières.
Une inquisition. Une femme, responsable d'un parti politique et plusieurs fois candidate à la présidentielle, vient d'être placée sous mandat de dépôt.
Il s'agit de la patronne du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, convoquée, jeudi dernier, par le tribunal militaire de Blida «pour être entendue en tant que témoin» dans l'affaire de Saïd Bouteflika-Toufik-Tartag, accusés d'atteinte à l'autorité de l'armée» et de «complot contre l'autorité de l'Etat». Mais elle n'est pas ressortie libre.
La responsable politique a été placée sous mandat de dépôt.
Elle est jetée en prison, sans qu'il y ait aucune explication de la part du procureur qui n'a pas jugé utile de communiquer sur les raisons de cette incarcération.
Ce qui est déjà un grave dépassement. Car les responsables du tribunal militaire de Blida, qui n'est pas accessible aux médias, se sont permis une mise en scène en filmant l'arrivée de Louisa Hanoune et en la diffusant via la chaîne publique, EPTV. A travers cette démarche, il y a bien une volonté de dire à l'opinion que la «secrétaire générale du PT est coupable».
Mais de quoi ? On n'en sait rien pour l'instant. Louisa Hanoune paie-t-elle pour ses positions hostiles à l'implication de l'armée et du chef d'Etat-major, Ahmed Gaïd Salah, en politique ?
Est-elle sanctionnée pour sa dénonciation de la justice sélective qui s'est attaquée, entre autre, au patron du groupe Cevital, Issad Rebrab ? En attendant de voir plus clair, Louisa Hanoune semble être victime d'une machination.
Première à dénoncer
«la bande maffieuse» au pouvoir
Car sa lutte contre les oligarques et contre «la bande maffieuse» qui a confisqué les prérogatives du président déchu qui était dans l'incapacité de gouvernement ne date pas d'hier. Elle est largement antérieure au 22 février 2019.
Qui ne se rappelle pas du groupe des «19», composé de Louisa Hanoune, de Zohra Drif, d'Abdelkader Guerroudj et de Khalida Toumi? Affirmant que la fonction présidentielle a été confisquée par une «bande mafieuse» qui a «imposé au pays un climat politique empoisonné au relents totalitaires».
C'était en 2016. A cette époque, ni le chef d'état-major, qui était vice-ministre de la Défense nationale, ni aucun autre responsable au pouvoir n'a eu le courage de dénoncer une telle usurpation. Il semblerait que Louisa Hanoune est sanctionnée pour sa violente charge contre Ahmed Gaïd Salah.
Lors de sa dernière conférence de presse, animée le 4 mai dernier au siège du parti, elle avait dénoncé «une minorité qui veut se maintenir, implique l'armée dans la politique pour la sauver et sauver le système».
Elle avait précisé que «l'appel au dialogue lancé par le général du corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, au dialogue rappelle ce qu'a fait le général Sissi en 2013, après la chute du Président Morsi». «Ceux qui suggèrent le dialogue ou trouve positif l'appel au dialogue avec l'ANP savent-ils que cela prépare à une situation à la soudanaise ou tout au moins à l'égyptienne avec leurs conséquences terribles sur la souveraineté nationale ?», s'est-elle interrogée. «L'Algérie n'est pas l'Egypte, ni dans son passé, ni dans son présent.
L'écrasante majorité n'est pas dupe et le 22 février a commencé une véritable révolution», avait-elle soutenu. En tout cas, son arrestation a soulevé un tollé. Des acteurs chefs de partis politiques, des responsables des associations et organisations des droits de l'homme ainsi des politiques indépendants ont dénoncé une grave dérive.


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