Soulevé maintes fois par les élus de l'APW, le problème des chiens errants n'a pas encore suscité de réaction chez les élus communaux qui regardent, impuissants, la prolifération de ces animaux auxquels le qualificatif de « domestiques » ne sied guère. Des dizaines de noctambules, d'enfants et de personnes âgées sont, chaque année, victimes de morsures dans une indifférence inquiétante. Les arguments invoqués par les membres de l'APC lors des réunions officielles dénotent une incapacité certaine des édiles de Souk Ahras à foncer dans le tas pour appliquer des textes pourtant existant depuis des lustres. « Nous attendons les cartouches », « Nous sommes en concertation avec l'administration pour remédier au fléau », « Nous avons sollicité l'aide des associations de chasseurs », et bien d'autres assertions sont avancées pour la parade aux citoyens contestataires. Plus grave est encore le phénomène du vol et du racket perpétrés en plein jour sous la menace des pitbulls, une race de chiens croisés, interdits dans leurs pays d'origine mais commercialisés en Algérie au vu et au su de tous. La voie publique est également prise en otage par les automobilistes qui réduisent, par leur stationnement anarchique, le champ de vision et l'espace de manœuvre des autres conducteurs de véhicules. Plusieurs accidents n'en sont que la conséquence. Les rues de l'ALN, Ibn Badis, Victor Hugo, Djebar Amor et bien d'autres sont transformées quotidiennement en aires de stationnement au risque de causer l'irréparable. Les trottoirs défoncés ou mal agencés par rapport au niveau de la chaussée, les pots, les cageots et ces « formes » en fer forgé que l'on installe illégalement en face des commerces pour interdire le stationnement des voitures sont d'autres anomalies à mettre sur le compte d'une gestion désastreuse de la cité, où il n'y a pas de respect pour la population. Les poteaux d'éclairage public éventrés et de qualité douteuse demeurent témoins de la gabegie d'une période que l'on croyait révolue. Pis encore, les poteaux qui ont fait des victimes (et qui risquent d'en faire encore) parmi les enfants demeurent avec, cette fois-ci, une innovation : du scotch d'emballage autour des fils électriques pour prémunir les citoyens contre l'électrocution. Saisie de 1 180 Euros à Hammam Tassa Les services de la Gendarmerie nationale ont intercepté, en début de semaine, un groupe composé de quatre individus, spécialisés dans le change illégal de devises au niveau de la RN81, non loin de la station thermale de Hammam Tassa. Une somme de 1 180 Euros a été saisie et remise aux services des douanes territorialement compétents, alors que des procès-verbaux d'infraction ont été dressés à l'encontre des contrevenants.