Les travailleurs affiliés à la Coordination de wilaya des ouvriers professionnels et des corps communs de la wilaya d'Oran se sont rassemblés, hier, devant le siége de la direction de l'éducation. Dépendant de la Fonction publique, ils revendiquent l'augmentation des salaires, leur inclusion dans le corps de l'éducation, une prime de risque ainsi que l'augmentation du salaire de base de 30%, conformément à la décision prise en 1992 concernant les ouvriers professionnels. D'autres revendications d'ordre local sont aussi avancées par les protestataires qui appellent à l'ouverture de nouveaux postes de travail dans le corps des ouvriers professionnels « en raison de la pression subie par ces travailleurs », l'application des textes de loi relatifs à la qualification et la promotion et l'amélioration des conditions de travail à l'intérieur des entreprises de l'éducation. Les protestataires, qui ont rappelé la force de leur coordination qui compte 4 000 membres au niveau de la wilaya d'Oran, menacent de monter au créneau en cas de non-prise en charge de leurs requêtes, soulignera un responsable de cette coordination qui précisera que plusieurs mouvements de protestation ont été observés l'an dernier. « Les ouvriers du secteur de l'éducation sont marginalisés et ne bénéficient d'aucun avantage, contrairement aux enseignants et aux éducateurs », précisera notre interlocuteur.