Huit protocoles d'accords avec des promoteurs immobiliers pour le financement de la construction de 5 000 logements à Oran ont été signés hier, par Ferhat Mecibah, P-dg de la CNEP. Les responsables de la CNEP, qui se sont relayés à la tribune, ont eu toutes les peines du monde à expliquer la nouvelle formule du crédit financé à hauteur de 90 %, mais aussi le crédit destiné aux promoteurs immobiliers. Lancée depuis 18 mois, la nouvelle formule du crédit qui est passé de 70 à 90 %, étalé sur 30 ans et à 6 % d'intérêts, a suscité un débat houleux. L'état-major de la CNEP-Banque avancera alors que « 65 000 logements construits sur le territoire national, sous la formule « location-vente », seront financés par cette banque publique. » Aussi, « sur les 25 00 dossiers de demandes de crédits, 1 700 ont été financés par la filiale IMMO-CNEP, soit une moyenne de 68 %, contre seulement 32 % de parts de financement assurés par les autres banques. » Connue pour être le maillon faible, la libéralisation des crédits a été l'un des points ayant suscité le plus de débats houleux. Alors que le directeur des crédits de la CNEP parle « d'une norme de délais ne devant pas dépasser les 21 jours entre le dépôt du dossier et la libéralisation du crédit », certains promoteurs immobiliers ont cité des cas de dossiers ayant traîné durant des années sans réussir à mobiliser les crédits sollicités. Pour cela, le P-dg de la CNEP promettra de « mettre en œuvre une structure de suivi de l'avancement des dossiers mais aussi de sanctionner les directeurs d'agences qui accuseraient des retards dans le traitement des dossiers. » A signaler que M. Boukrouh, le DLEP d'Oran, présent à cette rencontre, a évoqué le chiffre de 13 000 logements LSP construits à Oran depuis 2001. A ce lot, dira-t-il, il faudra ajouter les 215 000 logements prévus dans le programme quinquennal ; Oran a eu droit à 20 000 logement LSP. »