L'Algérie participera aux travaux de la Conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP) qui tiendra sa 8e session à New York à partir de demain, 3 mai 2010. La délégation algérienne sera conduite par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE). M. Medelci participera aujourd'hui à une réunion de coordination du groupe arabe. Cette réunion permettra de faire le point sur « les défis et enjeux liés à cette session et examiner les mesures novatrices susceptibles de donner un nouvel élan et de consolider la mise en œuvre du TNP en matière de désarmement nucléaire, de non-prolifération et d'utilisation pacifique de l'énergie atomique », a souligné le MAE. D'après le même communiqué, l'Algérie saisira cette session pour réaffirmer son « choix » de mettre l'atome au service exclusif des applications civiles, comme cela avait été souligné par M. Medelci, le 12 avril dernier, dans la déclaration nationale de l'Algérie au sommet de Washington sur la sécurité nucléaire. Aussi, l'Algérie compte insister sur la question relative aux garanties de sécurité aux Etats non dotés de l'arme nucléaire, comme elle appellera à la création d'une zone exempte d'armes nucléaires et d'armes de destruction massive au Moyen-Orient. L'objectif du TNP, dont l'Algérie est signataire, est d'empêcher la dissémination des armes et de la technologie nucléaires, et à promouvoir le désarmement. Adopté en 1968, entré en vigueur en 1970 et initialement prévu pour 25 ans, il a été prolongé de manière indéfinie en 1995. Et depuis, il est évalué tous les cinq ans. Le TNP est fondé sur la distinction entre les puissances nucléaires qui ont fabriqué ou fait exploser une arme nucléaire avant le 1er janvier 1967 et les pays non dotés d'armes nucléaires. Les signataires de ce traité soumettent régulièrement leurs installations nucléaires civiles au contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). C'est le cas de l'Algérie qui compte développer l'énergie nucléaire dans le futur prochain. Avec l'aide notamment des Etats-Unis.