Transmetbois : Quel devenir ? Le bras de fer entre les travailleurs et la direction de l'ex-SNLB perdure et rien ne présage une issue heureuse au conflit. Face à l'inconnu, les syndicats n'ont pas d'autre recours que la mobilisation pour faire entendre leur voix. La situation que vivent les travailleurs est d'autant plus complexe qu'elle s'apparente à une liquidation en insistance alors que l'espoir en la relance de l'activité était grand chez les travailleurs et leurs représentants. En attendant qu'une solution pointe à l'horizon, les travailleurs reviennent périodiquement sur les lieux de la contestation. Les pouvoirs publics sont interpellés sur le devenir de l'entreprise et sur l'avenir des travailleurs. Un député Islah a saisi la tutelle pour en savoir davantage. Comment l'ex- SNLB, en plein essor en raison du plan de charge dont elle a toujours été dotée, a-t-elle basculé dans pareille situation de faillite ? La situation est d'autant plus complexe que l'entreprise s'est retrouvée dans l'incapacité d'assurer régulièrement les salaires des travailleurs. Ceux qui se sont engagés dans la protestation pointent du doigt les responsables qui se sont succédé à la tête de l'entreprise et exigent qu'une commission d'enquête se penche sur la gestion qui a acheminé la société à cette impasse. La colère des travailleurs gronde depuis que leurs revendications n'aboutissent pas à l'instauration des conditions de la relance, illusion qu'ils ont entretenue et continuent d'entretenir. Dans une lettre adressée au ministre, les travailleurs et les syndicalistes appréhendent plutôt la fermeture de l'entreprise. Ils soutiennent que le directeur a fait part de cette éventualité. Le fait que le directeur ait insinué que l'entreprise serait fermée a amené la section syndicale de l'entreprise à demander avec insistance l'institution d'une commission d'enquête ministérielle. Rappelons que la section syndicale a également saisi la justice, notamment après que le groupe a demandé, comme avancent les syndicalistes, par la voix du PDG, aux travailleurs de surseoir à l'additif à la convention signé en mars 2008 entre la section syndicale et la direction. Le protocole d'accord porte sur le gel de toute augmentation salariale, tant que la situation financière de l'entreprise demeure mauvaise, ainsi que la mise en œuvre d'un volet social privilégiant les départs volontaires non remplaçables du personnel non productif et suppression de postes pour la production. 1er mai : La wilaya honore ses anciens travailleurs Des employés de la wilaya, qui viennent d'obtenir la retraite, ont été honorés jeudi dernier pour l'effort qu'ils ont déployé tout au long de leur carrière au service de l'administration et du citoyen. Des cadeaux leur ont été remis lors d'une réception organisée au siège de la wilaya en présence du wali et de responsables des directions de l'exécutif. Intervenant à la veille de la célébration du 1er Mai, Journée mondiale du travail, ce geste de gratitude a été fortement apprécié par ces nouveaux retraités, tout heureux de faire l'objet d'une telle considération. Santé et sécurité : ArcelorMittal fait le point Seulement sept accidents de travail sont enregistrés depuis janvier 2010 à l'usine ArcelorMittal de Annaba, ancien complexe sidérurgique d'El Hadjar. Employant 7 200 travailleurs, cette usine qui s'étale sur 800 ha, renferme un consortium de technologies aux risques multiples. En 2009, pas moins de 84 accidents de travail ont été signalés contre 149 en 2008 et 233 en 2007. Il est constaté une baisse sensible du nombre des sinistres d'année en année. Profitant de la célébration, jeudi dernier, de la journée mondiale de santé et sécurité propre à leur Groupe, les dirigeants de ArcelorMittal affirment qu'ils continueront à afficher le même défi qui consiste à réduire davantage les accidents de travail pour tendre vers l'objectif zéro. Arezki Saouli, T. G.