L'absence de cantines scolaires reste l'un des problèmes les plus épineux auquel sont confrontés les élèves des localités de la wilaya de Boumerdès. Un problème qui est durement ressenti notamment par les élèves des communes rurales, à l'instar de Timezrit, Béni Amrane, Ammal, Afir…etc. Ce chapitre, qui revêt une grande importance pour la scolarité des élèves, semble totalement ignoré par la tutelle. Aujourd'hui, rares sont les établissements où l'on sert des repas chauds à midi. Dans la plupart des cas, les potaches se contentent d'un coupe-faim ; souvent de petits bouts qu'ils consomment souvent à l'air libre et sur les trottoirs à midi. Dans certaines communes, l'on trouve des cantines qui ne demandent pourtant que d'être équipées pour leur mise en service, comme ce fût le cas pour celle de l'école primaire du village Ouled H'Mida (Baghlia), ou encore celle du village Hadada (Béni Amrane) qui a été aménagée récemment par l'APC. Celle du primaire du centre-ville de Béni Amrane et celle du village agricole des Issers qui sont occupées et exploitées à d'autres fins. Il est à noter, aussi, que même les quelques projets lancés dans quelques rares établissements de la wilaya, tels que le lycée de Naciria, les écoles primaires des villages Boumati et Tadjnent à Afir, le primaire du chef-lieu de la commune de Ammal, tardent à plier bagages. À Timezrit, sur les sept écoles primaires existantes, seules deux sont dotées de cantines. Le P/APC nous dira à ce sujet qu'il y a plusieurs classes dans divers établissements qu'on pourra transformer en cantines, mais le véritable problème reste le budget et la subvention qui devait être dégagée par le ministère. A cela s'ajoute, selon le même responsable, le manque du personnel (cuisiniers) qui devra les faire fonctionner d'autant que notre APC n'a pas suffisamment de moyens financiers pour en recruter. Des raisons qui reviennent comme un leitmotiv dans la bouche de tous les responsables interrogés sur ce sujet.