L'information paraît à première vue insignifiante, pourtant elle devrait donner à réfléchir. Une nouvelle cité administrative comprenant le palais de justice, l'hôtel des finances, le siège de la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) et une inspection du travail, sont en cours de réalisation au niveau du marché commercial communément appelé Dubaï. A cela, il faut ajouter le centre culturel Djilani Embarek, déjà fonctionnel, juste à côté de la gare routière. C'est une situation qui a suscité beaucoup d'interrogations chez le citoyen, qui ne s'explique pas les raisons ayant poussé les responsables concernés à choisir cet endroit pour y implanter la nouvelle cité administrative, alors que le marché commercial Dubaï existe déjà avec tous ses problèmes. En plus de l'anarchie qui caractérise les lieux, il faut relever le manque d'espace pour le stationnement des centaines de véhicules des visiteurs et le commerce informel qui se pratique dans la rue, devenue un bazar sans vitrine ; qu'en sera-t-il demain avec l'ouverture de ces nouvelles infrastructures administratives ? Il est à signaler que les résidants des cités 100, 48 et 250 logements étouffent déjà, et leurs enfants ne trouvent aucun espace pour respirer. Une cité administrative qui cohabite avec un souk comme celui de « Dubaï », on ne voit cela qu'à El Eulma !
