Il faut harmoniser les approches dans la perspective du Sommet de Cancun (Mexique). Malgré l'échec de la Conférence de Copenhague, la communauté internationale continue de promouvoir les négociations internationales sur le changement climatique. Dans ce cadre, une conférence internationale sur ce thème s'est tenue du 7 au 9 mai à Pékin. D'après le Premier ministre chinois, en fonction du principe des « responsabilités communes mais différenciées », la communauté internationale doit clarifier davantage les objectifs de la réduction pour les pays développés et l'assistance aux pays en développement. Il a aussi proposé de multiplier la coopération internationale sur ce sujet. Les pays développés sont invités à transférer leurs technologies vers les pays en développement, en particulier vers ceux qui sont les moins développés et les petits pays insulaires. Le changement climatique est l'un des phénomènes majeurs du XXIe siècle. Le consensus qui se dégage sur la réalité de ces aléas climatiques et les dangers qu'ils représentent est au cœur des grands enjeux économiques, environnementaux et sociaux des prochaines décennies. Si les prévisions actuelles se confirment, les modes de production et de consommation devront évoluer radicalement. La mondialisation et l'interdépendance économique ont transformé des problèmes purement locaux en préoccupation planétaire. Le débat scientifique sur les impacts futurs du changement climatique est toujours très actif. Certains prétendent que l'homme, grâce à son ingéniosité, saura s'adapter à ces modifications et que le changement climatique n'aura qu'un impact limité ; d'autres pensent au contraire que l'on sous-estime largement les conséquences d'un changement des conditions climatiques. Ce que personne ne conteste, c'est que le changement climatique fait peser un risque majeur sur nos modes de vie et nos sociétés. Lors de cet événement, Chérif Rahmani, ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et du Tourisme, a fait une intervention mettant en exergue les efforts déployés et le rôle joué par l'Algérie et l'Afrique dans le processus de négociation sur les changements climatiques, particulièrement la plateforme commune africaine à la déclaration politique des ministres africains adoptée par la Conférence d'Alger. Cette conférence internationale intervient après le Sommet de Copenhague de décembre 2009 et à la veille d'une rencontre de haut niveau prévue en juin 2010 à Bonn ; elle s'inscrit dans la préparation du Sommet de Cancun (Mexique) relatif aux négociations sur les changements climatiques prévu en décembre 2010.