Cinq conventions de branches n'ont pas encore été signées comme celles des secteurs des chemins de fer et de la presse. « Il y a une disponibilité forte des éditeurs de journaux d'augmenter le salaire des journalistes », a nuancé Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), invité, hier, de la Chaîne III de la radio nationale. Le SG de l'UGTA a indiqué que le nouveau code de travail reflète « un problème d'adaptation des lois sociales par rapport à la nouvelle situation économique et sociale dans le pays et à la situation économique internationale ». A ce sujet, il donne comme exemple le contrat à durée déterminée (CDD), utilisé, selon lui, comme « un contrat de travail précaire », en particulier par les sociétés étrangères. « Si dans le secteur public, il n'y a pas cette volonté de rendre le travail précaire, en revanche dans les entreprises privées, particulièrement étrangères, nous avons des cas où il y a atteinte aux lois sociales », a-t-il dénoncé avant de souligner : « Le nouveau code de travail examiné entre les trois parties (gouvernement-patronat-UGTA), se base sur la législation nationale en prenant en référence le Bureau international du travail (BIT) pour être en adéquation avec les recommandations internationales. » Ainsi, il a insisté sur l'application de la convention de branches signée avec les organisations patronales concernant l'augmentation salariale qui varie de 10 à 20%. « Il faut que les entreprises privées nationales et étrangères s'intègrent dans cet accord, en particulier les entreprises étrangères. Celles-ci doivent mettre en application la convention afin de donner au CDD toutes les précautions nécessaires », a-t-il exigé.