Sur les douze employés concernés par une enquête judiciaire sur l'affaire de la disparition du registre des actes de mariage de l'année 2010 des services de l'état civil, quatre agents ont été placés, dans la nuit de jeudi à vendredi, en détention préventive à l'issue de leur présentation devant le juge d'instruction près le tribunal de Souk Ahras. Un cinquième agent impliqué dans cette même affaire a été placé sous contrôle judiciaire par le même magistrat. L'enquête, toujours en cours, a révélé, dans un autre chapitre des investigations menées par les services de la police judiciaire, l'implication d'un des employés condamnés dans cette même affaire pour signature illégale d'actes de mariage sans délégation officielle de la part de l'officier de l'état civil. Nous venons d'apprendre, par ailleurs, que d'autres employés de l'état civil seront présentés, les prochains jours, devant le magistrat instructeur territorialement compétent dans une affaire concernant la disparition d'un autre registre des actes de mariage, en l'occurrence celui de l'année 2005. Il est utile de rappeler qu'entre les deux disparitions des registres, certains élus avaient vainement proposé un remaniement au sein des services de l'état civil sur la base de quelques comportements douteux constatés chez certains agents et autres responsables. La même proposition a fait partie des débats entre les édiles de la municipalité lors de la dernière session de l'APC de Souk Ahras.