Les gestionnaires ont lancé, à plusieurs reprises, des opérations d'entretien et de maintenance des lieux mais ceux-ci ont atteint un stade de dégradation avancée. Le provisoire dure pour les cinq hôpitaux de Chlef, Chettia, Sobha et Ténès, qui ont été réalisés en préfabriqué au lendemain du séisme de 1980. Il en est de même pour les nombreux centres de santé qui ont été conçus de la même manière à travers la wilaya. Contrairement aux constructions scolaires où l'Etat avait engagé un programme d'éradication depuis 2005, la santé garde toujours les séquelles de cette terrible catastrophe naturelle. En effet, 30 ans après, les soins continuent à être prodigués dans des établissements qui ne répondent plus aux exigences en la matière. Les gestionnaires ont lancé, à plusieurs reprises, des opérations d'entretien et de maintenance des lieux mais ceux-ci ont atteint un stade de dégradation avancée. Cette situation se répercute négativement sur la qualité des soins et la prise en charge des malades. Les médecins et infirmiers éprouvent, eux aussi, des difficultés pour mener à bien leur mission. Comme nouveaux projets, il n'y a eu que la construction d'un nouvel hôpital en dur au chef-lieu et la réhabilitation de l'ancien à Ténès. Tous deux enregistrent d'ailleurs des retards considérables dans l'achèvement des travaux. En attendant, les malades et le personnel médical et administratif continuent à vivre le calvaire car les conditions sont loin d'être réunies et la vie dans ces structures est devenue infernale, de l'avis de beaucoup d'entre eux. La dernière visite d'un ministre de la Santé dans la région remonte à plus de cinq ans.