Remplacement de l'hôpital en préfabriqué L'hôpital en préfabriqué de Ténès, datant de 1980, sera remplacé par un nouvel établissement en dur, a annoncé, lundi dernier, le wali de Chlef, lors de la présentation du nouveau plan quinquennal de développement. Le projet est en effet inscrit parmi les grandes actions que compte lancer la wilaya dans le secteur, au titre du programme de développement 2010-2014. On ignore pour le moment le lieu d'implantation de cette infrastructure, mais tout porte à croire qu'elle sera érigée non loin de l'hôpital actuel, c'est-à-dire sur les hauteurs dominant la ville de Ténès avec une vue imprenable sur la mer. Cet établissement est le second du genre à être lancé après celui en cours de réalisation au chef-lieu de wilaya. Il reste, toutefois, deux autres hôpitaux en préfabriqué à Chettia et Sobha, pour lesquels aucune décision n'a encore été prise. Rappelons que la région de Ténès a bénéficié, ces dernières années, d'importantes opérations dans le secteur de la santé, telles que la réhabilitation de l'ancien hôpital en dur, la construction d'un hôpital psychiatrique et la réalisation d'une unité médicochirurgicale. Cependant, des problèmes persistent en matière de gestion, tel ce conflit entre la direction de l'EPSP et le syndicat, qui paralyse les unités de soins. Le bloc opératoire fermé Depuis quelques semaines, le bloc opératoire de l'hôpital de Ténès est paralysé à cause d'une rupture de stock en produit de désinfection et de stérilisation, avons-nous appris de sources sûres. L'indisponibilité de cet antiseptique a contraint, nous dit-on, la direction de l'établissement à fermer ce bloc pour une durée indéterminée. Du coup, les malades sur le point d'être opérés sont systématiquement évacués vers l'hôpital Les Frères Khatib de Chlef, distant de 50 km. Selon un médecin qui a voulu garder l'anonymat, cette situation a créé une surcharge du bloc opératoire dudit hôpital, qui reçoit continuellement des accidentés et des malades graves de toute la région. Malgré nos tentatives, nous n'avons pas pu joindre le directeur de l'hôpital pour avoir des explications sur le sujet. En attendant une solution urgente, les patients de plusieurs communes, dont ceux du littoral, endurent les pires souffrances à cause d'une étrange rupture de stock d'une substance vitale pour le fonctionnement du bloc opératoire.