Située en bas de « l'ex-village Sbagnoul », cette habitation est occupée depuis les années 1950. Au cœur de la ville de Tiaret, à la rue Hamdi Ghali une vielle bâtisse, propriété de feu Beldjillali, menace de tomber en ruines. Située en bas de « l'ex-village Sbagnoul », cette habitation est occupée depuis les années 1950. Ses habitants, qui n'ont cessé d'alerter les pouvoirs publics locaux, attendent toujours la concrétisation des promesses faites par d'ex-responsables. La situation reste préoccupante pour les familles qui y vivent d'autant que des pans entiers de ce « haouch » commencent à s'effriter. « Le défunt propriétaire, veuf de surcroît, n'a pas d'héritiers » et « l'Etat aurait mieux fait de s'approprier ce bien », renchérissent les plaignants dans une lettre à destination de la presse. A vrai dire, le vieux bâti à Tiaret a fait l'objet d'une étude exhaustive par la direction de l'Urbanisme et de la construction. Selon son responsable, « plus de 6000 habitations ont été recensées et leur éradication dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire a valu l'initiation de plusieurs opérations ». « 1000 d'un quota de 3000 logements sont en cours de construction au chef-lieu »,ajoute notre interlocuteur. En attendant la peur continue d'habiter les habitants de « Haouch » Beldjillali.