Insalubrité et promiscuité : Les rats essaiment le village « Sbagnoul »Beaucoup de citoyens de la ville de Tiaret, notamment ceux habitants le vieux quartier dit « vilagge Sbagnoul », sont désemparés et n'arrivent plus à comprendre, ni à admettre leur cohabitation forcée avec des rongeurs qui infestent et empoisonnent leur vie. Au propre et au figuré. Des scènes de vie qui frisent la phobie sont chaque jour racontées avec force détails et avec des relents où le tragique se dispute le comique. A « Haouch Kalaiya », à titre d'exemple, la situation reste préoccupante à plus d'un titre. Les gens y sont menacés quotidiennement dans leur quiétude et leur semblant de vie prend un sacré coup à l'intérieur de masures construites en toub et datant de l'époque coloniale. Ni effets personnels, ni victuailles n'échappent à ces rongeurs. Le plus dramatique est de voir quatre membres d'une même famille mordus tour à tour sans susciter compassion, ni prise en charge dans le cadre des opérations de recensement de ce vieil habitat précaire. Bien plus, certaines familles disent avoir décelé une forme d'iniquité quant au choix d'habitat à visiter par les commissions habilitées. Le wali avait promis pourtant de sévères sanctions aux manquements dans la conduite de l'opération. Arrestation : Les assassins du jeune Said écroués Neuf jours après la découverte du cadavre du jeune L. M., 20 ans, gisant dans une mare d'eau du côté de Zaaroura, les services de police judiciaire relevant du commandement de la gendarmerie ont arrêté et présenté, mercredi 9 mai, trois jeunes, D. M., 15 ans, mineur, K. M., 20 ans, chômeur et C. M., 22 ans, devant le magistrat instructeur près le tribunal de Tiaret. Le mineur a été mis sous contrôle judiciaire et les deux autres sous mandats de dépôt. Pour rappel, Said, qui avait quitté le domicile familial, n'avait plus donné signe de vie, ce qui a amené son père à entamer des recherches et à alerter les services de sécurité. Selon des indiscrétions corroborées par le communiqué de presse de la gendarmerie, la victime aurait été jetée par ses amis au fond d'une mare d'eau non sans avoir au préalable snifé de la colle.