Succédant à lui-même à la tête de la Chambre d'industrie et du commerce Rhummel (CCIR) de Constantine, Larbi Souici aborde son nouveau mandat, le quatrième, faut-il le préciser, sous le signe du renouveau et du changement. C'est du moins ce que laisse entendre le concerné, lequel, dans une déclaration faite à El Watan, affirme que son cheval de bataille est désormais la promotion de l'entreprise algérienne. Après trois mandats successifs et un bilan qualifié de « satisfaisant » par ses pairs, qui l'ont réélu pour la quatrième fois consécutive, le néo-ancien responsable de la CCIR compte insuffler une nouvelle dynamique aux activités de la Chambre de commerce de la ville du Vieux Rocher, et « faire mieux afin de faire changer certaines choses ». A cet effet, Larbi Souici aspire à ce que « la CCIR soit plus présente dans le circuit économique et plus entreprenante aussi, notamment en soutenant l'investissement local et la production nationale ». Pour ce faire, notre interlocuteur a entrepris de prendre attache avec l'université de Constantine dans le cadre d'un projet visant à intégrer les universitaires au monde du travail. Selon le président de la CCIR, la mission de la Chambre du commerce consistera à faire la liaison entre les universitaires et les entreprises afin que ces dernières puissent bénéficier de leurs compétences. Par ce rôle d'intermédiaire, la Chambre de commerce le Rhummel ambitionne, ainsi, de booster la production locale qui, en l'absence de créativité et de projection vers l'avenir, accuse une régression peu rassurante. La wilaya de Constantine, force est de le constater, ne dispose pas d'une bonne base d'entreprenariat à même de consolider sa place de métropole de l'Est algérien. Le quatrième mandat de Souici permettra-t-il de rectifier la donne ?