Trois des six militants sahraouis arrêtés en octobre à Casablanca à leur retour de Tindouf ont bénéficié, hier, d'une liberté provisoire, a déclaré à leur avocat Me Mohammed Sebbar. « La cour d'appel de Salé a accepté la demande de mise en liberté provisoire pour trois des six militants, après avoir été rejetée jeudi par le tribunal militaire », selon Me Sebbar. Les militants sahraouis ont été accusés en octobre par le tribunal militaire de Rabat de « trahison et intelligence avec l'ennemi », mais n'ont pas encore été poursuivis. Ceux qui ont bénéficié de « cette liberté provisoire, sont Saleh Bouih, Rachid Sghir et Yahdih Terroussi », a précisé Me Sebbar. Les trois autres, dont le militant Ali Salem Tamek, « attendront encore la décision du tribunal militaire, qui décidera ou non de les poursuivre », a-t-il ajouté. Les six militants avaient commencé une grève de la faim le 18 mars mais l'ont arrêté fin avril, tout en réclamant des autorités judiciaires marocaines qu'elles fixent le « plus rapidement la date de leur procès ou qu'elles les libèrent ». Selon Me Sebbar, « le fait de leur accorder la liberté provisoire est une décision positive du tribunal. Nous souhaitons que cette mesure s'étende aux trois autres ».