Cet événement culturel itinérant, attendu chaque été, accueillera cette année plus de 400 participants et des milliers de visiteurs. Le coup d'envoi de la 16e édition du Festival Raconte-arts sera donné demain, à 18 heures, au village Sahel, dans la commune de Bouzeguène, à une soixantaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou. Organisé par la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi Ouzou, ce festival itinérant de la musique et des arts posera, pour la quatrième fois, pied dans la daïra de Bouzeguène, après les éditions qui se sont déroulées aux villages de Wizgan (Bouzeguène) en 2009, Agoussim (Illoula Oumalou) en 2011, Iguersafene (Idjeur) en 2015 et enfin, Sahel, en 2019. Cet événement, très attendu chaque été, accueillera cette année plus de quatre cents participants, qui viendront des quatre coins du pays et même de l'étranger, ainsi que des milliers de visiteurs. Sahel, avec ses quelque 4000 habitants, vibrera durant une semaine sous la musique, les sonorités diverses, les arts multiples et autres couleurs du festival. Œuvrant sur plusieurs fronts avec un vif espoir de décrocher un prix parmi ceux décernés par le concours du village le plus propre, puis la préparation de la huitième édition de la fête de la figue de Barbarie, le village de Sahel compte bien réussir ce festival Raconte-arts, grâce à l'engouement de tous les habitants qui se sont mobilisés jour et nuit pour assurer la meilleure organisation à cet événement à fort retentissement national. Sous le thème «Nedjma, l'inextinguible matière», en hommage à Kateb Yacine, à l'occasion du trentième anniversaire de sa disparition, le festival rendra hommage aussi à la femme de Sahel qui, depuis plusieurs mois, s'est totalement investie dans la lutte contre les déchets et pour un environnement sain. Au programme de ce festival, un cocktail très riche en arts, sonorités et couleurs, minutieusement concocté par les organisateurs. Il y aura, comme à l'accoutumée, de la musique, de la peinture, du théâtre, le conte, la poésie, des conférences-débats, des tables rondes qui traiteront de multiples sujets de société et d'actualité, en plus des rencontres poétiques, des carnavals, des nuits de contes, des travaux d'ateliers, une déambulation nocturne, etc. Le programme débutera demain à 18 heures, à la place Tajmâat, avec le traditionnel point inaugural «in situ», réalisé par l'inséparable ami de Raconte-arts, Denis martinez, ancien enseignant à l'Ecole nationale des beaux-arts d'Alger, où il a exercé durant plus de trente ans. Comme toujours, le festival réserve une grande place aux écrivains et poètes. Plus d'une dizaine d'auteurs seront présents avec leurs ouvrages, à l'instar de Mustapha Benfodil, Younes Adli, Mohamed Balhi, Lazhari Labter, Ben Mohamed, Lynda Chouiten, Amel El Mahdi, Rabéa Hachemi, Slim Fodil, Leila Hamoutene, Djamel Mati, Mouloud Achour et Meriem Guemache, entre autres….