Ne disposant pas d'une station de taxis en bonne et due forme, la cité Zerhouni Mokhtar, dans la commune de Mohammadia, est très mal desservie en matière de transport par taxi. Ce sont les clandestins qui tirent profit de cette situation, puisque les habitants n'ont pas d'autre choix pour se déplacer vers les localités voisines. Après plus d'une heure d'attente, un taxi daigne s'arrêter, deux femmes se dirigent vers le clandestin qui est garé à côté. « Sorecal ? » « Ce sera 100 DA ! Pas de problème. » La transaction est vite conclue. Les deux femmes sont montées à bord. wLe recours aux clandestins devient inévitable, selon Farid, habitant dans la cité, qui a l'habitude de faire appel à ces transporteurs illégaux. « Les chauffeurs de taxi de passage dans ce quartier ne s'arrêtent pas à notre niveau. Quand ils veulent prendre quelqu'un, c'est quand il s'agit de la destination du passager déjà à bord du véhicule qui l'a sollicité à Sorecal ou à Bab Ezzouar », explique-t-il.