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Washington atomise le consensus contre l'Iran
Le projet de sanctions soulève des réserves
Publié dans El Watan le 20 - 05 - 2010

Comme il fallait s'y attendre, les autorités iraniennes ont dénoncé la manœuvre américaine d'enfourcher le cheval des sanctions au lendemain de l'annonce de l'accord triangulaire entre l'Iran, le Brésil et la Turquie sur le nucléaire.
Pour Téhéran, les grandes puissances, à leur tête les Etats-Unis, ne font que « se discréditer » à travers cette menace de durcissement des sanctions. « La question des sanctions est dépassée, les grandes puissances se discréditent dans l'opinion publique en ignorant l'initiative irano-turco-brésilienne », a réagi Ali Akbar Salehi, chef de l'Organisation de l'énergie atomique iranienne. En effet, l'examen du projet de sanctions contre l'Iran, piloté par les Etats-Unis mais soutenu par les cinq membres du Conseil de sécurité, est tombé comme un cheveu sur la soupe de Téhéran. Pour cause, c'est la première fois que l'Iran appose son paraphe sur un document officiel stipulant l'acceptation d'une proposition d'échange de combustible nucléaire sous la férule du Brésil et de la Turquie. Cette initiative, saluée notamment par la Chine, la Russie et même la France, n'a pourtant pas trouvé grâce aux yeux des Etats-Unis qui s'en sont fait un malin plaisir – Clinton a parlé ironiquement de « cadeau » fait à l'Iran au congrès – de brandir les sanctions, histoire de court-circuiter cette lueur d'espoir de reprendre langue avec Téhéran. Et cela n'a forcément pas plu en Iran. Le patron du programme nucléaire iranien n'a pas hésité à accuser les grandes puissances de vouloir limiter l'action des deux pays émergents que sont le Brésil et la Turquie. « Ces pays sentent que pour la première fois, les pays émergents peuvent défendre leurs droits sur la scène internationale sans avoir besoin des grandes puissances, et c'est dur à accepter pour elles », a commenté Ali Akbar Salehi.
En attendant l'AIEA
Pour rappel, la proposition irano-turco-brésilienne prévoit l'échange en Turquie de 1200 kilos d'uranium iranien faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kilos de combustible enrichi à 20% fourni par les grandes puissances et destiné au réacteur de recherche nucléaire à finalité médicale de Téhéran. Bien que ce soit un geste de bonne volonté, résultat d'une négociation sereine, les Etats-Unis et leurs alliés au Conseil de sécurité et bien sûr Israël ont tôt fait de réduire cet accord à un événement anecdotique. Ils mettent en avant le fait que l'Iran ait annoncé en même temps son intention de continuer à produire de l'uranium enrichi à 20%. Pour Washington, cela suffit pour maintenir le doigt sur la gâchette. Pour autant, Téhéran réaffirme sa volonté de donner corps à l'accord triangulaire. M. Salehi a ainsi indiqué, hier, que Téhéran « prépare la lettre » destinée à confirmer sa proposition officiellement à l'Agence internationale de l'énergie nucléaire (AIEA). L'Iran, le Brésil et la Turquie ont présenté leur proposition comme une première étape vers un règlement global de la crise nucléaire iranienne, rendant de nouvelles sanctions sans objet. Mieux encore, trois des cinq membres permanents du Conseil de sécurité que sont la Chine, la Russie et la France ont jugé l'offre « positive ». Mais la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, est « rassurée » que cette soudaine bienveillance des trois pays est circonstancielle.
« Il ne s'agissait que d'une simple tentative de ‘'faire baisser la pression'' contre Téhéran ». Mme Clinton qui a annoncé un projet de sanctions plutôt musclé contre l'Iran estime que c'est « la meilleure réponse que nous puissions fournir aux efforts entrepris à Téhéran ces derniers jours ». Ainsi, Washington veut à travers le nouvel arsenal restreindre les ventes d'armes à l'Iran et les investissements iraniens à l'étranger, en donnant des moyens de contrôle accrus à la communauté internationale. M. Salehi a espéré, hier, que cette nouvelle résolution ne serait pas adoptée, estimant qu'il y avait au Conseil de sécurité « des gens rationnels (...) qui empêcheront une telle décision ». Et il semble qu'il n'a pas tort puisque Lavrov a exprimé, hier, ses réticences sur l'unilatéralisme américain de vouloir forcer la décision au Conseil de sécurité. Aussi, le Brésil et la Turquie, deux pays « amis » des Etats-Unis, risquent de ne pas apprécier ce cinglant discrédit de l'oncle Sam.


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