La ceinture forestière de la commune de Tamokra, occupant un vaste massif montagneux s'étendant sur un millier d'hectares et peuplé principalement de pin d'Alep, est ravagée par l'un des incendies. Comme à l'accoutumée, c'est encore le facteur humain qui est à l'origine du sinistre. Même si ce coup-ci, le déclenchement du feu serait l'œuvre d'un malade mental, signale-t-on. S'étant propagé de proche en proche, l'incendie s'est rapidement mué en gigantesque brasier, offrant un spectacle impressionnant et terrifiant. Il a fallu plus de 24 heures aux éléments de la Protection civile, secondés par des agents de la Conservation des forêts, pour venir à bout des flammes. Il est vrai que le temps caniculaire, la topographie accidentée du relief et l'absence de pistes forestières ont rendu la tâche difficile, voire périlleuse, aux soldats du feu, réduits le plus souvent à empêcher l'incendie d'atteindre les zones d'habitation. Aucune victime humaine n'est, fort heureusement, à déplorer. En revanche, les dégâts écologiques sont considérables : près de 80 ha de pinède sont partis en fumée et des incidences sans doute tout aussi désastreuses sur les espèces faunistiques peuplant l'écosystème.