La pomme de terre s'affichait hier sur les étals des marchés des Aurès, de Gambetta et d'El Hamri, à 40DA.Une hausse des prix qui serait due à la diminution de ce tubercule sur le marché. En effet, explique ce commerçant, la production, qui provenait de la région de Mostaganem, a été réduite à sa portion congrue. Seule la nouvelle récolte en provenance de Mascara est commercialisée actuellement. La pomme de terre stockée s'affiche pour sa part à 30, voire même 25 DA. Cette augmentation serait, selon notre interlocuteur, le prélude d'un mois de ramadhan qui s'annonce très chaud pour les citoyens. Il est vrai, qu'à l'instar de ce tubercule, la tendance des autres produits est à la hausse. Les prix des petits pois dont les ménagères se sont approvisionnées en grande quantité en prévision de ce mois sacré ont pratiquement doublé. En effet, de 30DA, ils sont proposés aujourd'hui à 70 DA. Les haricots verts, à leur tour, sont entraînés dans cette spirale. Ils s'affichent sur les étals à 120 DA. Il en est de même pour la tomate dont le prix a, à son tour, doublé puisqu'écoulée actuellement à 90 DA. Nos ménagères regrettent l'hiver propice à la profusion des légumes. « Nous n'avons pas le choix », nous confiera cette ménagère qui poursuit : « Loubia ou Dengel sont les seuls produits disponibles sur les marchés ». Si saison oblige, certains légumes se raréfient, les fruits prennent le relais. La cerise a fait, en effet, son apparition. Elle est proposée à 500 DA. Les prunes et les poires viennent à leur tour s'ajouter à cette panoplie. Elles sont cédées à un prix relativement abordable, soit 80DA.