Pour le professeur Salah Eddine Bendib, chef de service de radiologie du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) à Alger, le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme. Du fait de son diagnostic tardif, il en résulte souvent un traitement lourd, mutilant et coûteux, qui s'accompagne d'un taux de mortalité élevé. Alors que découvert à un stade précoce, son traitement est plus simple, moins mutilant et non coûteux à la collectivité. L'incidence du cancer du sein reste croissante en Algérie et il est temps de rendre effectif le programme de dépistage organisé, à l'image de certains pays d'Afrique du Nord ou d'Europe, bien que notre pays soit en avance par rapport aux tunisiens et Marocains. La mise en place d'un programme- pilote de dépistage organisé du cancer du sein, au niveau de la commune de Sidi M'hamed de la wilaya d'Alger (zone-pilote), s'inscrit dans cette perspective.