L'Entente sportive de Souk Ahras (ESSA) est victime depuis le renouvellement de son bureau par la voie des urnes en 2008, de pressions tant au niveau local que régional. Ses 11 sections qui obéissaient naguère à un noyau politicien qui en tirait dividendes et transformait ses athlètes en tribuns, en apprentis politiciens voire en affairistes. Ceux qui géraient à distance « le marché » n'admettent pas encore le retour des sportifs de Souk Ahras à leur vocation originelle. Une vague de discorde traverse depuis peu la section des jeux de boules, l'une des disciplines les plus rassembleuses et où l'on compte les joueurs les plus disciplinés. La rocambolesque histoire d'accession réclamée à cor et à cri par le président de l'équipe, portée devant la justice et malgré un verdict en sa faveur, n'a toujours pas trouvé épilogue à cause d'un élu local de connivence avec des cadres du ministère ainsi que quelques relais régionaux. Le judo est au bord de l'essoufflement à cause d'un manque criard de moyens matériels et de réticences complices de la part de ses partenaires immédiats. Des athlètes de premier rang ratent les compétitions à cause d'un bus qui refuse le déplacement ou d'une subvention que l'on verse à la tête du client. La section de karaté, rangée du côté des sections partisanes, s'est distinguée par les scandales à répétition, restés à ce jour, impunis. Détournement dans les fonds de wilaya et ceux des cotisations aux assurances, création d'entités fictives, dissimulation de documents comptables compromettants, vol par effraction, faux et usage de faux et fausse déclaration. Avis aux amateurs.