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Secteur de la jeunesse et des sports à Souk Ahras
Une course dans le vide
Publié dans El Watan le 07 - 02 - 2007

Il est de notoriété publique à Souk Ahras que le secteur de la jeunesse et des sports essuie depuis l'indépendance les échecs et cultive le fatalisme. La gestion financière de ses structures et des clubs qui lui sont affiliés, si elle n'est pas dénoncée ouvertement, est teintée de réserves.
Les manœuvres politiciennes, les arrivismes et les rivalités claniques sont d'autres tares qui collent immanquablement aux équipes sportives dont quelques-unes ont totalement disparu. Il s'agit notamment de celles du basket-ball et du volley-ball. L'athlétisme, malgré des exploits individuels, n'est que timidement représenté à l'échelle nationale, alors que des disciplines à traditions, telles que le judo, risquent l'essoufflement à cause du manque de moyens mais aussi pour les raisons invoquées plus haut. Là où le bât blesse, l'équipe fétiche de Souk Ahras, le HCSA (handball) est depuis 2003, date de son accession en Excellence, en chute libre. La déliquescence du secteur est aussi perceptible du côté des maisons de jeunes, de l'auberge sise à la cité Badji Mohktar et des autres structures. Si au chef-lieu, ces dernières arrivent tant bien que mal à drainer quelques jeunes, la situation est tout autre dans les autres communes telles que Mechroha, Sedrata et M'daourouch, où l'encadrement fait défaut du point de vue qualitatif. L'on se limite au rôle de bureau d'accueil malgré les moyens mis à la disposition des directeurs. Beaucoup d'encre a cependant coulé à propos d'anomalies dans la gestion financière de l'OPOW, qui remontent à l'année 2001. M. Hafsi, actuel directeur du complexe, s'est contenté de nous préciser que ces anomalies concernent une gestion antérieure au mois de novembre 2003, date de son installation à ce poste. Le même responsable reconnaît, toutefois, l'existence de quelques difficultés financières dues à l'irrégularité de certains partenaires dans les paiements de leur contribution pour les charges du complexe conformément aux conventions signées conjointement avec l'administration de l'OPOW. Une location à des prix symboliques de bureaux au profit de quelques lignes subit le même sort. Autant de contraintes auxquelles s'ajoute l'apparition d'un groupe frondeur au sein de l'association ESSA, instance élue qui chapeaute les différentes sections. Clivage qui se répercutera irrémédiablement sur la stabilité des équipes performantes notamment celle de football, en pôle position cette saison avec de fortes chances pour l'accession.
Handball, la saison de la honte
Depuis sa création en 1969, le handball n'a jamais vécu une aussi mauvaise année. Baptisée HCSA (hanball club de Souk Ahras) en 2003, cette équipe qui a assidûment fréquenté l'élite lors de son accession la même saison en Excellence et ensuite campé au bas du tableau tout le long de la saison 2005-2006, se trouve aujourd'hui sans engagement. « Echec programmé », diront certains, « manque de moyens et mauvaise gestion », diront d'autres. Pour le directeur de la jeunesse et des sports, « l'essor d'une discipline dépend d'un tout, à commencer par la volonté de bien faire, loin des calculs à dividendes et des complots, la préparation de la relève, et la culture de gérer les clubs sportifs y fait encore défaut ». L'un des points négatifs qui colle toujours à l'ancien staff dirigeant est sans doute le choix porté sur des athlètes au coût élevé pour les moyens du club et dont la moyenne d'âge était de surcroît de 37 ans. Des révélations émanant d'anciens joueurs et de fervents supporters font état d'une discipline prise en otage par les tenants du « cause à l'autre » et de leurs alliés malgré des appels adressés maintes fois aux responsables à tous les niveaux. Tantôt jalonnée par les combines, tantôt par les querelles, cette discipline disparaît dans une indifférence inquiétante après avoir porté aux cimes les couleurs locales. Se déclarant partisan du renouveau, le directeur de la jeunesse et des sports estime qu'il faut d'abord révolutionner les mentalités et bannir à jamais les intrigues et magouilles qui gangrènent le secteur. « Nous comptons aller de l'avant malgré les embûches et les vieux réflexes car nous sommes convaincus que la portée d'un assainissement dépasse les objectifs immédiats, à savoir la participation aux championnats et les résultats. Récupérer cette faune de jeunes désœuvrés et les adolescents, donner un sens à l'effort physique et lutter contre certains fléaux sociaux font également partie de nos idéaux ». Concernant les subventions, le même interlocuteur dira : « Des équipes sans envergure ont certainement pris le pli de se confiner au statut d'assistées sans résultats probants ni efforts de leur part. Les temps ont changé ». Les remous qui caractérisent depuis peu la reconduction du bureau de l'association ESSA, instance élue qui gère les différentes sections sportives ont été commentés de la manière suivante par le DJS : « Ceux qui ont tenté de semer la discorde lors de l'assemblée générale élective ne sont même pas reconnus du point de vue légal puisque ne s'acquittant même pas de leurs cotisations ». Des enquêtes entamées depuis peu dans le secteur n'ont pas encore donné les résultats escomptés. « Toute enquête dans la gestion administrative et financière ne peut que renforcer l'assainissement du secteur que nous continuons à prôner », a-t-il déclaré avant de dénoncer les campagnes subrepticement menées contre le secteur et les conflits savamment orchestrés par des sphères en mal d'assises électorales.
Quand la politique s'en mêle
En quête d'ancrage en milieu juvénile, les partis politiques ne se privent pas de « courtiser » quelques clubs et associations sportives, notamment à l'approche des échéances électorales provoquant souvent des déviations et une politisation partisane aux effets néfastes. Des excès ont été surtout constatés au sein de la ligue de karaté aujourd'hui en dégringolade. D'abord récupérée dans les années 1980 et 1990 au profit d'une nébuleuse subversive, cette discipline est dominée aujourd'hui par les dissidents d'un parti à forte représentativité. Le tatami fait déjà fonction de tribune où l'on prêche la bonne conduite du militant et les exploits d'un député en hibernation. C'est aux impasses et ruelles des quartiers populaires de Mezghiche, Laâlaouia et Ahmed Loulou où l'on parlera conséquences d'une déliquescence certaine dans le secteur. Consciente de toutes ces contraintes, la DJS promet par le biais de son premier responsable, une véritable refonte à l'échelle locale aussi bien au niveau des structures qu'à celui de ses rapports avec ses partenaires. Pas moins de 26 clubs ont été sommés d'assainir leurs situations financières et administratives. Le cumul de fonctions a été interdit pour les employés de la DJS naguère mettant à profit leurs positions pour s'impliquer de manière encombrante dans le mouvement associatif par le biais d'associations créées dans le but de bénéficier de subventions allouées par la direction. La réalisation d'une piscine est aussi un projet aux dernières retouches, la remise en valeur des autres structures et le renforcement des disciplines prometteuses font également partie des perspectives de la DJS qui compte lancer prochainement un concours de pêche et d'aviron au niveau du barrage de Aïn Dalia


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