L'emplacement du musée communal, un des six programmés pour la wilaya de Sétif, est à l'origine de la grogne des habitants de la ville archéologique de Z'raya, relevant de la commune de Beïda Bordj. Cette région, connue aussi sous les noms de Kef Zmen ou Taghlist, est devenue patrimoine national depuis les découvertes, par les spécialistes, de transcriptions murales remontant à l'ère préhistorique, plus de 7 000 ans. Les habitants qui disent vouloir conserver cet héritage dans un lieu digne de ce nom, ont jugé le choix de son emplacement arbitraire. Dans le même sillage, les habitants de la Rasfa n'ont pas non plus apprécié le lieu d'implantation du nouvel établissement scolaire (Ouled Salam, choisi par les autorités qui l'ont jugé plus conforme), d'autant plus que les populations de L'Gmamza et Ouled Gana, commune de Rasfa, ont opté pour Ras El Aïn. Toujours dans le même contexte, les villageois de Amzeda et Aït Khaled, commune de Tala Ifecen, ont relevé un problème relatif au projet d'aménagement d'un lycée dans la commune. De leur côté, ceux de L'Hmedcha, commune de Aïn L'Hjar, ont manifesté devant le siège de la wilaya, protestant du choix de l'assiette d'une école primaire sur un terrain agricole, inondable de surcroît. Ils ont appelé au transfert du projet vers le lieudit « 18 hectares », dépendant de la commune de Aïn L'hjar, ce qui devrait également faciliter le déplacement des potaches de la localité.