Des étudiantes résidant à la cité universitaire d'El Alia ont bloqué hier la route d'El Djorf, en guise de protestation, après l'évacuation de près de 200 étudiantes victimes d'une intoxication alimentaire, selon les protestataires. Les résidentes accusent la direction de cette résidence de « mauvaise gestion » de cet incident. Les étudiantes n'ont pas eu droit à des clarifications quant à l'origine de ce mal. Vendredi dernier, les résidentes ont signalé à l'administration que les eaux usées se sont mélangées au réseau d'AEP. « Une odeur nauséabonde se dégageait des robinets », témoigne une étudiante. La Société des eaux et assainissement d'Alger (Seaal) assure que l'eau est potable. « Dès que le problème nous a été signalé, nos équipes se sont déplacées sur place. Les différents tests effectués démontrent l'absence de toute pollution de l'eau. La raison de la pollution ne peut en aucun cas être due à l'eau fournie dans le cadre du réseau public », nous a déclaré hier Jean-Marc Jahn, directeur général de Seaal. Les étudiantes, qui sont en période d'examen de fin d'année, réclament des explications sur les raisons de cette intoxication et revendiquent une prise en charge réelle des filles contaminées.