Le secrétaire général du ministère de la Justice, Mohamed Zougar, a présidé, dimanche, la cérémonie d'installation de Bensalem Abderrezak, à la tête de la cour de Blida, et de Djaâd Cherif, au poste de procureur général de la même cour. Cette installation intervient dans le cadre du mouvement dans le corps de la magistrature, auquel a procédé récemment le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah. Prononçant une allocution à l'occasion de la cérémonie d'installation des nouveaux responsables, M. Zougar a fait état des «charges et nouvelles missions confiées à l'ensemble des cadres et des fonctionnaires du secteur de la justice lors de cette étape décisive que traverse le pays actuellement, où la lutte contre la corruption sous toutes ses formes et le recouvrement des fonds détournés constituent l'une des priorités». Le même responsable a souligné le souci du secteur de la justice de «parvenir à un système judiciaire moderne, œuvrant avec flexibilité, facilité et précision, lequel devra protéger et rassurer les citoyens, tout en réalisant la complémentarité avec le reste des institutions de l'Etat». Il a appelé les nouveaux responsables à œuvrer à la réalisation «de l'indépendance du pouvoir judiciaire et à s'acquitter de leurs devoirs constitutionnels et juridiques avec objectivité, transparence et impartialité, tout en respectant l'éthique professionnelle». M. Zougar a passé en revue le long parcours professionnel des deux nouveaux responsables et les différents postes qu'ils ont occupés. Le même responsable a salué, dans ce sens, les efforts de l'ancien président de la cour, Djimani Mohamed, et de l'ancien procureur général, Chaâlal Mourad, et les résultats réalisés durant les années où ils assumaient leurs fonctions. Par ailleurs, le secrétaire général du ministère de la Justice, garde des Sceaux, en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya de Médéa, ainsi que des membres de la magistrature, a procédé, le même jour (dimanche), à l'installation de Abdelkader Chergui en sa qualité de nouveau président de cette institution judiciaire de wilaya. Dans son intervention, le SG devait insister pour que «la machine judiciaire soit au diapason avec le strict respect absolu de la loi, surtout en cette conjoncture délicate et particulière que traverse le pays en vue de lutter et combattre énergiquement tous les maux sociaux, et ce, pour se rapprocher davantage du justiciable, tout en lui rendant la confiance envers sa justice».