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Ces chantiers aspirateurs de financements géants : Des surcoûts intolérables !
Publié dans El Watan le 26 - 05 - 2010

L'Algérie ressemble depuis quelques années à un énorme chantier dont les travaux ne trouvent pas de fin. Des projets lancés en grande pompe et dotés de sommes colossales demeurent en chantiers et suscitent moult interrogations, notamment sur les coûts qu'ils aspirent. De réévaluation en réévaluation, les grands projets d'infrastructures ressemblent à des éponges qu'on arrose d'argent sans en étancher la soif. Une rallonge de 130 milliards de dollars est d'ailleurs accordée à ces projets dans le cadre de ce nouveau plan de relance qui prouve, par sa simple existence, que l'échec des premiers plans de relance économique est patent.
Trois secteurs vont donc bénéficier de cette très généreuse manne financière en ces temps où le prix du baril de pétrole tangue entre faiblesse et nervosité. Les travaux publics, le transport et l'hydraulique, sont les secteurs concernés par la charitable rallonge pour parachever des projets qui pourtant ont déjà englouti des sommes astronosmiques. Casser la tirelire du Trésor public pour injecter davantage d'argent dans un grand projet comme l'autoroute Est-Ouest peut sembler farfelu en raison de la très importante enveloppe déjà consommée par ce monstre des travaux publics au cœur même d'un énorme scandale de corruption. Prévu au départ pour un montant de 4 puis 7, puis 12 milliards de dollars, le projet a atteint, selon des sources crédibles, l'effarante somme de 17 milliards de dollars pour un tracé de 927 km à la faveur du plan quinquennal 2004-2009, d'une valeur globale de 150 milliards de dollars.
Non seulement le retard dans la livraison du projet n'est plus à démontrer, mais l'enveloppe qui lui a été allouée s'allonge au fil du temps. Quelles en sont les raisons ? Elles sont multiples, dont le manque de transparence dans la gestion financière de ce grand projet et la corruption qui mine l'octroi des marchés. En sus du libre arbitre laissé aux bureaux d'études et autres opérateurs étrangers qui valident à leur guise des rallonges financières difficiles à définir. Des spécialistes ont d'ailleurs dénoncé la concomitance de l'étude topographique avec le lancement des travaux qui est un élément d'engloutissement occulte d'argent en l'absence bien sûr d'un contrôle rigoureux de la part des autorités publiques. Le scandale sur la corruption en est d'ailleurs la preuve palpable d'un laisser faire de l'Etat inacceptable. Le grand projet de transfert d'eau d'In Salah à Tamanrasset, d'un montant qui devait coûter 120 milliards de dinars, coûtera 190 MDS de dinars. Une rallonge justifiée par le ministre du secteur par la réalisation d'une station de déminéralisation.
Devant voir le jour à la fin de l'année, ce projet a laissé mettre en évidence la tendance des entreprises chinoises retenues à vouloir imposer des surcoûts. « Nous sommes obligés de contrôler entreprises et bureaux d'études pour éviter des rallonges inutiles », soulignent des cadres algériens en charge du projet. Le métro d'Alger, dont le lancement des travaux plonge ses racines dans l'histoire, est passé de 350 millions d'euros à 900 millions d'euros et il n'est toujours pas arrivé à sa fin. Alger est transformée en gruyère du fait de ce projet et ne voit pas sortir du tunnel l'ombre d'un train. L'heure est à l'évaluation de ce qui a été fait et non à dépenser sans compter.


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