Les parents ne savent plus à qui s'adresser pour fournir à leur progéniture les livres scolaires. Il y a quelques années, la vente des manuels se faisait au niveau des établissements scolaires par les économes et autres gestionnaires. Mais cette opération n'entrait pas, nous apprend-on, dans les attributions desdits économes, lesquels en ont été déchargés au profit des libraires. Or, cet essai n'a pas donné les résultats escomptés, c'est-à-dire satisfaire la demande exprimée par les apprenants de tous les paliers dans un temps record par les libraires, lesquels sont tenus de respecter les clauses du contrat. Aussi, a-t-il été décidé de revoir cette procédure cette année et d'ouvrir un seul point de vente au niveau du chef-lieu de wilaya, ce qui ne résout pas le problème. «Comment, nous dit un parent d'élèves, se déplacer jusqu'à Oum El Bouaghi pour l'achat de quelques manuels scolaires ? Et qu'en sera-t-il pour les habitants des communes éloignées du chef-lieu, comme Dhalaâ, à l'extrême est, et Souk Naâmane, à l'ouest ?» s'interroge-t-il. Contacté par nos soins, le chargé de communication auprès de la direction de l'éducation nous informe : «Dès la semaine prochaine, des points de vente seront ouverts dans tous les coins de la wilaya pour faciliter l'acquisition des manuels pour tous les niveaux.» Quant à la question de savoir pourquoi il a été mis fin au contrat qui lie les libraires à la direction de l'éducation, il nous répond : «Dommage, certaines clauses du contrat n'ont pas été respectées par les libraires, ce qui nous a contraints à le rompre.» Ceci étant dit, le retard dans la distribution des livres pénalisera à coup sûr les élèves. Ils suivront les cours sans l'apport de manuels pendant encore une semaine. Espérons que d'autres facteurs ne viendront pas retarder l'opération.