– Mauritanie Selon le site Maghreb Online, un conseiller saoudien a exigé l'expulsion de certains pays qu'il a qualifiés de «non arabes» de l'organisation de la Ligue arabe. «Des pays tels que la Mauritanie, le Soudan, la Somalie et Djibouti ne sont pas attribuables aux pays arabes par leur race ni par leur histoire, ni par la géographie», a-t-il ajouté. Il a attribué tous les échecs du parcours de la Ligue arabe au fait que celle-ci est devenue un sanctuaire et protecteur de pays qui n'ont aucune histoire. «L'arabisme est une passion, une harmonie, une histoire et une langue, des critères qui ne sont pas applicables à la Mauritanie, à titre d'exemple», a-t-il soutenu. La Mauritanie n'a pas encore répondu officiellement à cette sortie intrigante. Celle-ci annonce-t-elle la dissolution de la Ligue arabe ? – Burkina Neuf civils ont été tués dans des attaques survenues à Pisselé (Bourzanga) et Bool-Kiiba, deux localités situées dans le nord du Burkina Faso, région en proie à des attaques terroristes. Bourzanga se trouve à une cinquantaine de kilomètres au sud de Djibo, épicentre des attaques djihadistes au Burkina. Pays pauvre d'Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso est pris depuis quatre ans et demi dans une spirale de violences, attribuées à des groupes armés islamistes, certains affiliés à Al Qaîda et d'autres au groupe Etat islamique. Depuis début 2015, les attaques ont fait plus de 580 morts. – Ethiopie Le Service national de la sécurité et du renseignement (NISS) en Ethiopie a annoncé, hier, l'arrestation de plusieurs membres des groupes terroristes Al Shebab et Etat islamique qui planifiaient des attaques en Ethiopie. Les suspects ont été arrêtés à Addis-Abeba et dans d'autres régions de l'Ethiopie, ainsi qu'à l'extérieur du pays, alors qu'ils se préparaient à perpétrer de multiples attaques, précise le NISS dans un communiqué relayé par l'agence officielle ENA et repris par le site Sahel intelligence. Les suspects projetaient d'attaquer des lieux et sites bondés accueillant des fêtes religieuses, ajoute la même source. – RDC L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a accusé, hier dans un communiqué, l'OMS de «rationner» le vaccin des laboratoires Merck, le seul utilisé à ce jour pour lutter contre la propagation du virus Ebola dans l'est de la République démocratique du Congo. Dénonçant «l'opacité» de l'OMS, MSF demande «la création d'un comité de coordination international indépendant» pour «améliorer la coordination de la vaccination» et «garantir la transparence sur la gestion des stocks et le partage des données». Interrogée, l'OMS a démenti toute limitation de l'accès au vaccin.