Comme nous l'annoncions dans une précédente édition, l'ouverture du colloque Malek Haddad a eu lieu, ce mardi, au TRC, en présence du directeur de la culture et des autorités locales. Un hommage a été rendu à l'écrivain algérien Waciny Laâredj, qui, à son tour, a pris la parole pour rendre un autre hommage à Malek Haddad, voyant en lui « l'écrivain dont l'œuvre défie le temps », expliquant que « par sa relation à Constantine, il a créé une cité des mots, au-delà de l'espace ou du bâti ». Zineb Laouedj, son épouse, poétesse, captivera l'assistance en déclamant quelques élégies, notamment sur Baghdad. L'après-midi a été consacré aux communications sur Malek Haddad, entre autres avec « Promenade littéraire », de Djamel Ali-Khodja, qui parlera de cet oncle adoré, dont « la culture, la sagesse et la bonté ont façonné (son) enfance et (son) adolescence ». Celui-ci évoquera également l'amour de ce grand poète pour Constantine et l'Algérie, Ourida, son amour impossible, et sa mère, qu'il vénérait ; en témoigne ce vers bouleversant : « J'ai toujours écrit pour mériter ma mère. » D'autres amoureux des belles-lettres se relaieront pour convoquer tour à tour le verbe fascinant de Malek Haddad, à l'instar de M. Larbaoui, ancien maire de Constantine et condisciple de l'écrivain au lycée Daumale (aujourd'hui Rédha Houhou) et de Nedjma Benachour, auteure, dont l'intervention « Ballade sue trois notes » ( trois villes : le Caire, Paris et Constantine, texte de M. Haddad), ou l'idée du voyage de Malek Haddad, rendra compte d'un récit de voyage de l'écrivain et son rapport aux pays étrangers qui conforte ce dernier dans son attachement viscéral à sa ville natale Nous n'omettrons pas également de rappeler que le hall du TRC a abrité les oeuvres des artistes peintres, Karim Dellouche et Hafiza Bechiri de Constantine, et celles de Ahcen Boussaha de Annaba.