Un vibrant hommage a été rendu, hier, mardi, à l'écrivain algérien Ouassini Laâradj à l'occasion de l'ouverture du colloque national sur la vie et l'œuvre de l'auteur algérien Malek Haddad. Des lectures poétiques déclamées par des poètes algériens, à l'image de Zineb Laâradj notamment, ont marqué la cérémonie d'ouverture de cette rencontre littéraire qui se veut un hommage posthume à l'écrivain humaniste qu'est Malek Haddad. Les travaux d'ouverture de ce colloque ont été ponctués par les témoignages d'amis et des membres de la famille de Malek Haddad, retraçant son profond attachement à la cité de Constantine. Conviés à cette manifestation littéraire, les proches de cet écrivain «hors pair», à savoir Arbaoui Mohammed Taher, ami d'enfance de l'écrivain, et son neveu Djamel Ali Khodja, entre autres, ont fait un portrait émouvant de l'auteur, de l'homme et de l'amoureux de l'Algérie que fut Malek Haddad. Les communications qui se sont poursuivies ont porté sur l'aspect positif qui caractérise l'œuvre romano-poétique de Malek Haddad, décrivant espoir, humanisme et amour pour la patrie, souligné notamment dans différentes interventions d'universitaires dont celle de Nedjma Benachour. La deuxième journée du séminaire sera consacrée aux œuvres traduites de Malek Haddad dont Le Quai aux fleurs ne répond plus.