La 21e réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) s'ouvrira, demain, à Moscou, en Russie, en vue d'examiner les questions relatives à l'évolution du marché du gaz et ses perspectives ainsi que l'état d'avancement du projet de la mise en place de l'Institut de recherche sur le gaz (Gas Research Institute – GRI) du GECF, dont le siège est à Alger. Selon un communiqué du ministère de l'Energie, «le GRI a pour objectif d'être un institut de recherche de classe mondiale, de renforcer la coopération entre les pays membres du GECF, dans les domaines de la technologie, de l'innovation, de la formation, de l'échange des expertises, ainsi que le développement des bases de données techniques et scientifiques. Il vise également à offrir des opportunités de formation dans les domaines technologiques de pointe». La décision de création de cet institut en Algérie a été adoptée lors de la 19e réunion ministérielle tenue le 4 octobre 2017 à Moscou, et l'importance du GRI pour les pays membres a été mise en exergue dans la déclaration du 4e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du GECF, tenu le 24 novembre 2017 à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie. A rappeler que le GECF est une organisation intergouvernementale créée lors de la 8e session du Forum informel de ces pays, tenue à Moscou en décembre 2008. En 2010, l'Algérie avait abrité la 10e réunion ministérielle du GECF dans la ville d'Oran. Il est actuellement composé de 12 pays : l'Algérie, la Bolivie, l'Egypte, la Guinée équatoriale, l'Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago, les Emirats arabes unis et le Venezuela, alors que l'Azerbaïdjan, l'Irak, le Kazakhstan, la Norvège, Oman, le Pérou et l'Angola ont le statut de membres observateurs.