– Sahel Le général de division Abdoulaye Coulibaly, chef d'état-major général des Armées maliennes, assure depuis mercredi dernier la présidence du Conseil des chefs d'état-major des pays membres du Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc). Le Conseil des chefs d'état-major des pays membres du Cemoc a tenu, le 30 septembre dernier, une réunion ordinaire à Tamanrasset. A l'issue des travaux de cette rencontre, le général-major Abdelhamid Ghriss, secrétaire général du ministère de la Défense nationale, a reçu au siège du MDN, au nom du chef d'état-major de l'ANP, les chefs d'état-major des forces armées du Niger, du Mali et de la Mauritanie. – Burkina Faso Au moins une vingtaine de personnes ont été tuées dans une attaque sur le site minier artisanal de Dolmané, situé dans la province burkinabé du Soum (nord), ont indiqué hier des sources sécuritaires. Les autorités n'ont pas encore réagi à cette attaque. Depuis avril 2015, le Burkina Faso est confronté à une recrudescence d'attaques terroristes, qui a fait à ce jour plus de 500 morts et des milliers de déplacés. La situation sécuritaire du pays s'est récemment fortement dégradée, notamment dans le centre-nord du pays, où une trentaine de personnes ont été tuées en une semaine, provoquant un déplacement massif des habitants vers la ville de Kongoussi. – Etats-Unis Un deuxième lanceur d'alerte est prêt à témoigner contre le président américain Donald Trump, visé par une enquête parlementaire en vue d'une procédure pour sa destitution, a indiqué son avocat, cité hier par la chaîne de télévision ABC. Le premier lanceur d'alerte avait jugé que dans son appel du 25 juillet avec Volodymyr Zelensky, M. Trump avait «sollicité l'ingérence» de l'Ukraine dans la campagne pour sa réélection en 2020, en lui demandant de l'aider à rassembler des informations compromettantes sur le démocrate Joe Biden. – France Le ministre français de l'Intérieur a admis, hier, que la tuerie perpétrée au cœur de la préfecture de police de Paris par l'un de ses employés a mis en évidence des «failles» dans le suivi de l'assaillant, proche de l'islam radical. «Evidemment, il y a eu des failles (…). Evidemment, il y a eu du dysfonctionnement», a estimé Christophe Castaner sur la chaîne TF1, trois jours après l'assassinat de quatre policiers par cet informaticien de 45 ans, en poste dans une unité de renseignement de la préfecture. Le ministre a notamment déploré qu'aucun «signalement» ne soit remonté aux autorités de la préfecture après que Mickaël Harpon ait justifié, dès juillet 2015, devant des collègues, la sanglante attaque djihadiste survenue quelques mois plus tôt contre Charlie Hebdo.