Le semi-échec concédé face à Tlemcen replonge l'Entente dans le doute. Le dernier succès obtenu face à l'ASO, après plus de trois mois de disette ne s'avère eu égard à la piètre prestation de lundi qu'un feu de paille. Face au WAT, le onze sétifien a été non seulement incapable de bousculer un adversaire quelque peu fébrile mais amorphe physiquement. De deux choses l'une, les Ententistes étaient ce jour-là soit surentraînés ou en manque d'exercice. Hervé Revelli qui boude à chaque revers la presse n'étant en rien responsable des déboires de l'Aigle noir doit revoir sa copie et son coaching. Le système de jeu adopté face aux Zianides et le choix de certains joueurs émoussés physiquement et d'autres hors coup techniquement ne plaident pas en faveur du Stéphanois. Cette énième déconvenue sonne le glas pour un club qui doit avant tout penser à sauver les meubles, car une place qualificative à des joutes internationales est hors de portée d'un onze limité à tout point de vue. Les mauvais résultats enregistrés depuis le 25 novembre 2004, conséquence d'une gestion quelconque du groupe. Le « cyclone » Djeddah qui a emporté dans ses flots des têtes du comité directeur, la politique du bâton qui intervient à quelques encablures de la fin du championnat sont les principales causes du déclin. Par ailleurs, hormis Doumbia et Sessay, les autres recrues engagées lors du mercato et à prix fort pour marquer des buts ont non seulement déçu mais mis leurs recruteurs dans la gêne. Le onze pour lequel d'énormes sacrifices financiers ont été consentis et qui est plus que jamais cloué au pilori doit en urgence trouver la solution idoine, à cette panne qui perdure...