Une étude sera lancée par l'APC pour réhabiliter l'aile droite de l'établissement touchée par les derniers effondrements. Finalement, l'école El Ghazali de la ville de Skikda ne sera pas démolie. L'expertise des services du Contrôle technique des constructions (CTC) a conclu à la possibilité de réhabilitation de la bâtisse. L'information, confirmée par le maire de Skikda, a été très bien accueillie aussi bien par les enseignants que par les parents. «Nous allons récupérer les trois salles du rez-de-chaussée que l'ancienne direction de l'établissement avait converties en bureaux et en appartement, et utiliser les trois salles du premier étage pour permettre à nos élèves de reprendre leurs cours, même en recourant à la double vacation», explique une parente d'élève. Pour sa part, le maire apportera plus de détails en précisant que les élèves poursuivront leur scolarité dans la partie gauche de la bâtisse. «Pour la partie de l'aile droite qui a été concernée par les derniers effondrements, et à la lumière de l'expertise du CTC, l'APC lancera une étude conséquente pour sa réhabilitation.» En sus du satisfecit global exprimé par les parents et les enseignants, l'école El Ghazali a vécu, hier encore, un nouvel événement, et pas des moindres. En effet, en voulant récupérer la partie du rez-de-chaussée aménagée en appartement par l'ancien directeur, les agents communaux accompagnés par les services de sécurité ont eu la surprise de découvrir que ce logement abritait une personne étrangère. «On a fait appel à un huissier de justice pour faire le constat et on a aussitôt déposé une plainte contre l'ancien directeur pour abus et détournement des biens communaux», a déclaré le maire. L'espace reconverti en logement devrait retrouver sa vocation initiale en servant soit d'administration soit de salle de cours. Néanmoins, cette «découverte» est un secret de polichinelle. A ce sujet, les parents n'ont pas tardé à dénoncer ce qu'ils qualifient de «silence complice» des uns et des autres. «Tout le monde était au courant de l'aménagement de cet appartement. On n'a pas cessé de dénoncer cette situation depuis plus d'une année, mais personne n'a voulu réagir», témoignent des parents.