La Grèce et le Nigeria s'affronteront aujourd'hui (15h) à Bloemfontein pour survivre au sein du groupe B, après leurs défaites respectives face à la Corée du Sud (2-0) et à l'Argentine (1-0), lors de leur premier match du Mondial-2010. Les deux équipes ont tout intérêt à s'imposer, surtout si Argentins et Sud-Coréens devaient partager les points un peu plus tôt dans la journée (13h30) à Johannesburg. Une défaite grecque ou nigériane dans ce scénario serait alors éliminatoire. L'attaquant des Super Eagles, Obafemi Martins, est conscient que le match programmé au state Free State est « vital ». « Je sens que nous allons l'emporter », s'est-il risqué à dire, alors que le Nigeria reste sur une séries de six rencontres sans succès, dont cinq défaites, dans le tournoi planétaire et n'a plus gagné de match de Coupe du monde depuis 1998, en France. L'entraîneur suédois de la formation africaine, Lars Lagerback, se dit pourtant « optimiste ». « Et peu importe que la Grèce doive aussi l'emporter », assure-t-il. Ce discours proche de la méthode Coué n'est pas différent dans le camp adverse, où l'attaquant Dimitris Salpingidis, bien que « sonné par l'échec » face aux Coréens, estime que la « Grèce a souvent montré par le passé, qu'elle possédait les qualités et la fierté pour se relever ». L'avantage moral semble pourtant pencher côté nigérian. Les demi-finalistes de la dernière Coupe d'Afrique des nations n'ont finalement concédé qu'un seul but face à l'Argentine de Lionel Messi — « un exploit » pour le capitaine Joseph Yobo — et ils ont démontré qu'ils étaient au point physiquement.` Les prestations de la défense et surtout du gardien Vincent Enyeama, samedi, au stade Ellis Park de Johannesburg, ont rassuré Lars Lagerback. Reste que face à la Grèce, il faudra marquer. Le buteur et véritable patron de l'équipe, Peter Odemwingie, qui n'avait pas été aligné d'entrée samedi face à l'Albiceleste, devrait être titularisé jeudi. L'ancien joueur de Lille (France) détient sans doute l'une des clés de ce match de la survie.